Pendaison

 

Parm

 

1.identifier l'appelant le n° de tel, le lieu d'intervention et le patient

 

2.déterminer le niveau de priorité de l’appel  initial :

. P0: pendaison très récente.

. P1: découverte d'une victime décédée.

 

3.chercher à savoir: pendaison suicidaire ou accidentelle (jeu d'enfant...),

 pendaison très récente avec témoin ou découverte de cadavre (sans délai connu).

 

4.Conseils en attendant la régulation médicale et l'arrivée des secours : après avoir évalué les capacités des témoins, dépendre rapidement en maintenant l'axe tête-cou-tronc et en se méfiant de la chute; ne pas toucher au cadavre en cas de victime de toute évidence décédée.

 

4.appliquer les procédures dégradées si l'appel ne peut être régulé immédiatement: s’assurer de l'engagement systématique des SP

 

Médecin régulateur :

 

 

1.critères positifs absolus et relatifs, critères de gravité:

l'acte de pendaison est en lui-même un critère de gravité, il n'y a pas de signe rassurant même si le patient est conscient et asymptomatique; un coma aréactif avec une durée de pendaison supérieure à 15 minutes conduit à ne pas réanimer.

2.Déterminer  le niveau d'urgence :

 -RI: intervention SMUR sauf décès évident.

-R3 : envoi d'un médecin si nécessaire pour l'entourage d'une victime décédée.

 

conseils médicaux :

en attendant l'arrivée des secours: si la pendaison vient de se produire et près avoir réévalué les capacités des témoins, dépendaison en maintenant l'axe tête-cou-tronc et en se méfiant de la chute; ACR : réanimation cardiopulmonaire de base; coma qui respire: mise en PLS, libération 'des  voies aériennes; conscient: allonger sur le dos sans oreiller, parler et rassurer.

En l'absence de nécessité d'envoi de secours: tenir les témoins à l'écart, envoi des forces de l'ordre et du médecin (légiste si possible).

 

Bilan et niveau de soins attendu par le premier secours professionnel :

 dépendaison, bilan des fonctions vitales, réanimation cardiopulmonaire de base (ACR ) ou installation de la victime .

 

 

bilan et mise en condition par le SMUR :

 détresse respiratoire (haute, trau­matisme médullaire ou oedème lésionnel), signes neurovégétatifs (HTA, tachycardie, sueurs, horripilation, température corporelle), examen neuro­logique, signes locaux (sillon de pendaison, lésion du larynx à la laryngo­scopie).

 

orientation, suivi

 

 critères d'orientation du patient :

SAUV ou réanimation dans tous les cas.

 

 suivi des affaires :

 en cas de décès, certificat avec obstacle médicolégal.

 

procédures dégradées

 

1. de régulation: envoi systématique d'un VSAV.

2. d'orientation: hospitalisation indispensable.

 

outils d'aide à la décision

 

pièges

- patient conscient paraissant asymptomatique (se méfier d'une aggravation secondaire), hospitaliser et ne pas laisser transporter par l'entourage,

- pendaison basse avec le corps qui ne pèse pas en totalité sur le lien: la décision est inchangée.

Hospitalisation indispensable même en l'absence de tout symptôme (décom­pensation secondaire, prise en charge psychiatrique).

 

Penser aux traumatismes cervicaux et laryngotrachéaux, à l'éventuelle prise médicamenteuse suicidaire associée.